10 Progressions de Mises Classiques à ma?triser au Poker

Fiabilité

Jouer au poker est bien plus stratégique que cela en a l’air et maximiser ses chances de réussite, c’est ma?triser la progression de mises classiques. Et nous sommes là pour vous aider !

Dans cet article, on vous propose de découvrir les différents types de mises qui existent et quand les utiliser (avec des exemples concrets) pour être s?r de jouer correctement… Et pousser vos adversaires à commettre des erreurs !

10 exemples de cas de mises classiques au poker

Outre l’aspect “hasard”, la psychologie et la stratégie permettent de performer au poker. En effet, pour se donner toutes les chances de victoire, de nombreux éléments sont à prendre en compte :

  • votre position sur la table,
  • le type de joueur que vous avez face à vous,
  • la ma?trise des ranges.

Une chose à ne pas oublier, non plus, c’est la ma?trise de ses mises. Dans la suite de cet article, on vous propose plusieurs exemples concrets pour bien comprendre comment miser au poker, selon la situation dans laquelle vous vous trouvez.

Cas de mise classique 1 : All in

Faire “All In”, consiste à mettre l’ensemble de son tapis (l’ensemble de ses jetons), en jeu. Cela peut se faire à différents moments de la partie, pré-flop, par exemple, si vous touchez une paire haute comme AA ou KK ou plus tard dans la partie, selon votre main.

Voici quelques exemples qui pourraient vous aider à y voir plus clair :

Exemple 1 – Table à 4 joueurs engagés (Pré-flop)

  • Pré-flop, Joueur 1 relance le double de la big blind (25€), soit 50€
  • Joueur 2 va au tapis pour 200€
  • Joueur 3 (petite blinde) se couche
  • Joueur 4 (grosse blinde) se couche
  • Joueur 1 paye

Ici, on observe un all-in de 2 joueurs, ce qui semble ainsi indiquer que ces derniers disposent tous deux d’une main très forte.

Exemple 2 – Table à 3 joueurs engagés (au Flop)

Au Flop : 5? 6? 7?

  • Joueur 1 mise 20€
  • Joueur 2 relance à 60€ (une mise classique, à x3 du bet initial)
  • Joueurs 3 relance et va au tapis (all-in) à 200€.

Avec une suite possible, les joueurs 1 et 2 préfèrent se coucher. Le joueur 3 remporte donc la totalité du pot, soit 280 euros auxquels s’ajoutent les 30 euros misés pré-flop (Big Blind à 10€, suivi à deux reprises).

Exemple 3 – Table à 2 joueurs engagés (Turn)

Au Turn : K? K? 5? 2?

  • Joueur 1 mise 100€
  • Joueur 2 va au tapis pour 400€
  • Joueur 1 se couche au turn avec la suspicion que Joueur 1 a un brelan de rois.

Exemple 4 – Table à 3 joueurs engagés (River)

à la River : 2? 4? 8? K? A?

  • Joueur 1 mise 100€
  • Joueur 2 va au tapis pour 300€
  • Joueur 3 se couche
  • Joueur 1 paye All-in sur une river avec une quinte royale possible. Il est possible que c?té Joueur 2, une double paire ou un brelan (huit notamment. à KK ou AA pré-flop, le all-in aurait probablement déjà été effectué) soit entre ses mains.

Cas de mise classique 2 : 3 Bet

Le “3 Bet” (ou three bet), c’est le fait de relancer une première relance, pré-flop. Par exemple, sur une table de 6 joueurs, si le joueur relance la big blind et que vous relancez cette première relance, alors vous êtes en 3-Bet (ou Three bet / Trois bet).

Voici quelques exemples qui pourraient vous aider à y voir plus clair :

Exemple 1 : 3-Bet classique au pré-flop

Pré-flop

  • Joueur 1 mise et relance la BB (de 10€) à 20€
  • Joueur 2 relance à 60€ (3-bet)

Il s’agit de l’exemple le plus classique pour ce qui est du 3-Bet.

Exemple 2 : 3-Bet au flop

Flop : K? Q? J?

  • Joueur 1 mise 100€
  • Joueur 2 relance à 300€ (3-bet)
  • Joueur 3 relance à 800€ (4-bet)
  • Joueur 1 et 2 se couchent

Dans cet exemple précis, on observe un 3-Bet et même un 4-Bet sur un flop, avec possibilité de quinte flush. Le 4-Bet ici, l’emporte toutefois sur le 3-Bet.

Exemple 3 : 3-Bet au Turn

Turn : 4? 6? 7? 9?

  • Joueur 1 mise 100€
  • Joueur 2 relance à 300€ (3-bet)
  • Joueur 1 paye

On observe ici un 3-Bet au turn, avec possibilité de suite, visiblement pour Joueur 1, mais aussi Joueur 2. Cela nous amène d’ailleurs à penser qu’un all-in à la rivière peut être annoncé. Si les deux ont bel et bien une suite, la plus haute remportera la partie !

Exemple 4 : 3-Bet à la rivière

River : 9? 9? 2? 4? 5?

  • Joueur 1 mise 200€
  • Joueur 2 relance à 600€ (3-bet)
  • Joueur 1 paye

Ici, deux options : possibilité de quinte ou de brelan. C’est la raison pour laquelle Joueur 2 s’est montré particulièrement offensif, en relan?ant à 600€.

Cas de mise classique 3 : Donkbet

Le “Donk Bet” est une mise effectuée par un joueur qui n’a pas la main sur la partie en cours (qu’il n’est pas le dernier à relancer, pré-flop).

Exemple 1 : Donkbet Pré-flop – Flop

Pré-flop

  • Joueur 1 relance à 20€
  • Joueur 2 paye.

Flop : J?10? 2?.

  • Joueur 1 mise 10€
  • Joueur 2 mise 30€ (Donk Bet)

Ici, au flop, Joueur 2 tente de reprendre la main en prenant l’initiative de relancer. Il tente ainsi de faire croire qu’il dispose d’une main forte (paire de 10, de valets ou double paire, par exemple).

Exemple 2 : Donkbet en bluff

Pré-flop

  • Joueur 1 relance la BB (10€) à 20€
  • Joueur 2 paye.

Flop : J?10? 2?.

  • Joueur 1 mise 10€
  • Joueur 2 mise 30€ (Donk Bet)
  • Joueur 1 relance à 90€
  • Joueur 2 se couche

Dans cet exemple précis, Joueur 2 décide de bluffer et tente un Donk Bet, visiblement sous la forme d’un bluff. Il tente de faire croire qu’il dispose d’une main solide. Mais il est immédiatement suivi et relancé par Joueur 1. La stratégie, ici, n’est pas payante, car Joueur 2 décide de se coucher.

Exemple 3 : Donkbet à la River

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance la BB (10€) à 20€ et Joueur 2 paye.

Flop : J?10? 2?.

  • Joueur 1 mise 20€ et Joueur 2 paye.

Turn : 8?

  • Joueur 1 mise 30€
  • Joueur 2 paye

River : 2?

  • Joueur 1 joue timidement. Il checke.
  • Joueur 2 mise 100€ (Donk Bet) et Joueur 1 se couche.

Dans cette configuration, Joueur 2 a repris l’initiative après un “aveu de faiblesse” de Joueur 1 à la rivière. Ayant remarqué que son bluff ne prenait pas ou qu’in fine, sa main était assez faible, Joueur 2 reprend l’initiative et attaque de manière assez agressive pour semer le doute dans l’esprit de son adversaire et remporter la main.

Cas mise classique 4 : Value Bet

Le value bet, c’est une mise raisonnée qui permet de peu à peu faire augmenter la valeur du pot. Le value bet ne se fait que si vous êtes s?r à 100% de détenir la meilleure main du jeu (AA ou KK pré-flop, par exemple, avec un A ou un K qui sort au flop).

Exemple :

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance à 20€ et Joueur 2 paye.

Flop : 5? 6? 7?

  • Joueur 1 mise 30€ (Value Bet) et Joueur 2 paye.

Turn : 9?

  • Joueur 1 mise 60€ (Value Bet) et Joueur 2 paye.

River : 5?

  • Joueur 1 mise 100€ (Value Bet) et Joueur 2 paye.

Cet exemple est le plus simple et le plus concret pour ce qui est du Value Bet. L’idée ici est de tirer le maximum de valeur de sa main, en misant de manière réfléchie, sans jamais trop en faire, pour inciter son adversaire à suivre, voire à relancer (et donc le call, si vous êtes s?r d’avoir la meilleure main). De son c?té, le Joueur 2 aura toujours la sensation d’avoir la main la plus élevée.

Cas de mise classique 5 : Cbet

On parle de Continuation Bet (ou C-Bet), lorsque le dernier agresseur pré-flop, la dernière personne à avoir relancé, mise une nouvelle fois au flop. C’est une stratégie plut?t agressive.

Exemple 1 : Cbet au flop

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance la Big Blind (10€) à 20€ et Joueur 2 paye.

Flop : K? J? 5?

  • Joueur 1 mise 40€ (Continuation Bet) et Joueur 2 se couche.

C’est ici, l’un des exemples les plus parlants. Joueur 1 parle pré-flop et se montre offensif en relan?ant la BB en doublant son montant. Joueur 2 décide de suivre. Suite à la distribution au Flop, deux grosses cartes sortent, dont un K?. En misant 40€, Joueur 1 continue de se montrer agressif, poussant Joueur 2 à se coucher.

Exemple 2 : Cbet agressif au flop et au turn

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance la Big Blind (10€) à 20€ et Joueur 2 paye.

Flop : J? 10? 2?

  • Joueur 1 mise 30€ (Continuation Bet) et Joueur 2 paye.

Turn : K?

River : 8.

  • Joueur 1 mise 60€ (Continuation Bet) et Joueur 2 se couche.

Dans cet exemple, Joueur 1 ne relache pas la pression et prend l’initiative à 3 reprises, pré-flop, au flop et au turn. Le Cbet s’avère payant puisque face aux relances successives, bien qu’il ait payé à deux reprises, Joueur 2 décide de se coucher. Deux cartes très hautes et un 10 pourraient en effet laisser penser à une double paire ou à une suite potentielle.

Cas de mise classique 6 : Steal

Le Steal?est une stratégie au poker, qui consiste à miser dans le seul but de gagner le pot, sans avoir à montrer sa main. Il faut toutefois avoir une bonne lecture du plateau. En effet, cette stratégie n’est valable que si vous pensez (ou avez la certitude) que votre ou vos adversaires seront susceptibles de se coucher.

Exemple 1 : Steal Bet agressif

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance à 20€ et tous les autres joueurs se couchent sauf le joueur en position de cut-off.

Flop : 8? A? 5?

  • Joueur 1 check, Joueur 2 (initialement en position de cut-off) mise 40€ (Steal Bet) et Joueur 1 paye.

Turn : 8?

  • Joueur 1 check, Joueur 2 mise 60€ (Steal Bet) et Joueur 1 se couche.

Face à la passivité de Joueur 1 qui se contente de checker ou de suivre, Joueur 2 a décidé de se montrer assez agressif. à deux reprises, il paie pour pousser son adversaire (qui a pourtant relancé en premier lieu, probablement pour voir ce que le tableau lui réserve) à se coucher.

La paire de 8, couplée à l’As ne lui correspondent s?rement pas et plut?t que de s’engager dans un bluff qui pourrait lui co?ter cher, Joueur 1 laisse le pot à Joueur 2.

Exemple 2 : Steal Bet qui se passe mal

Pré-flop,

  • Joueur 1 suit la Big Blind à 10€ et tous les autres joueurs de la table se couchent.

Flop : 9? 6? 2?

  • Joueur 1 check, Jouer 2 (le joueur Big Blind) mise 20€ (Steal Bet) et Joueur 1 paie

Turn : K?

  • Joueur 1 check, Joueur 2 remise 20€ (Steal Bet), Joueur 1 relance à 60€. Joueur 2 (Big Blind) se couche.

On peut imaginer ici que face à la passivité de Joueur 1, qui s’est contenté de checker ou de suivre, Joueur 2 pouvait estimer être en position de force. Or, au Turn, celui-ci s’est fait relancer alors qu’il tentait de récupérer le pot avec son second Steal Bet du tour. Deux options ici :

  • Joueur 1 laissait croire à Joueur 2 qu’il n’avait rien, pour le pousser à Steal Bet avant de passer à l’action.
  • Joueur 1 bluff et n’a rien entre les mains, pas plus que Joueur 2, à qui la relance à 60€ aura semé le doute.

Cas de mise classique 7 : Limp

Le Limp Bet (aussi appelé mise passive) vise à définir le ou les joueurs qui ne misent qu’un montant égal à la grosse blinde. C’est une mise qui est per?ue comme étant assez faible, notamment en tournois de poker.

Il est effectivement préférable d’ouvrir (open bet) ou simplement passer, pré-flop, plut?t que de jouer passivement, surtout sur des tables à six joueurs ou moins.

Exemple 1 : Limp Bet de plusieurs joueurs pré-flop

Pré-flop,

  • La Big Blind est à 10€. Joueur 1 limp à 10€, Joueur 2 limp à 10€, Joueur 3 fait de même et la BB décide de checker. On peut alors passer au flop.

Exemple 2 : Limp Bet avant de fold

Pré-flop,

La Big Blind est à 10€. Joueur 1 limp à 10€ et Joueur 2 relance à 30€. Joueur 1 décide finalement de se coucher. Stratégie plut?t passive, le Limp Bet laisse entendre que le joueur qui agit ainsi n’a qu’une main moyenne, voire faible. La relance de Joueur 2, qui a probablement une main solide, ne va pas de pair avec le jeu de Joueur 1.

Cas de mise classique 8 : Overbet

L’Over Bet est une mise dont le montant dépasse assez largement la taille du pot. Prenons un exemple tout simple : si le pot de la partie en cours est de 100 euros et qu’un joueur, n’importe lequel, mise 300 ou 400 euros, alors il est en “Over Bet”.

Exemple 1 : l’Over Bet “classique”

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance à 20€ et Joueur 2 paye. Le pot est de 40 euros.

Flop : 2? 8? A?

  • Joueur 1 mise 20€ et Joueur 2 paye. Le pot est de 80 euros.

Turn : K?

  • Joueur 1 mise 240€ (Over Bet) et Joueur 2 se couche.

En misant 3 fois la valeur du pot, au Turn, Joueur 1 réalise un Over Bet. Il met énormément de pression au Joueur 2, qui peut ainsi penser que Joueur 1 dispose d’une main très forte par rapport au tableau actuel (double paire ou brelan, par exemple). Face au risque que représente le fait de suivre, même s’il a quelque chose, Joueur 2 préfère laisser le pot à Joueur 1.

Cas de mise classique 9 : Open

L’Open Bet, c’est une mise d’ouverture. Il s’agit, ni plus ni moins, que de la première mise dans un tour. Ce type de mise est important, car si tout le monde check, cela permet de prendre l’initiative et de montrer aux autres joueurs que vous êtes prêts à aller de l’avant.

Exemple 1 : L’Open Bet “classique”

Pré-flop,

  • Joueur 1 relance à 20€, Joueur 2 et Joueur 3 payent.

Flop : 4? 6? 7?

  • Joueur 1 check, Joueur 2 mise 40€ (Open Bet). Joueur 3 se couche et Joueur 1 paye.

Ici, Joueur 2 effectue un Open Bet au Flop. Il élimine de la partie Joueur 3, dont la main n’était peut-être pas adaptée au tableau. Joueur 1 décide toutefois de payer. La suite des événements peut donner lieu à un Cbet de la part de Joueur 2, qui pourrait contraindre Joueur 1 à se coucher.

Cas de mise classique 10 : 4 Bet

Au poker, un “4 bet” (ou “four bet”) est une mise effectuée après qu’un autre joueur a déjà misé, relancé et fait un “3 bet”. Le 4 Bet n’est autre que la suite logique du 3 Bet. Un joueur relance la big blind, un second relance une nouvelle fois (en 3 Bet) et vous, en quatrième position, relancez également.

Exemple 1 : 4-Bet au flop

Flop : 2? Q? 8?

  • Joueur 1 mise 20€
  • Joueur 2 relance à 30€ (3-bet)
  • Joueur 3 relance à 60€ (4-bet)
  • Joueur 1 et 2 se couchent

Joueur 3 a donc 4-Bet. Son action était agressive, poussant Joueur 1 et Joueur 2 à stopper les frais, quand même Joueur 2 avait relancé une première fois (un bluff pas assez soutenu, qui ne tient pas face à une “véritable” attaque).

FAQ?

Quel type de mise faire quand on a une quinte flush royale ?

Quelle mise privilégier en UTG ?

Quelle mise privilégier au bouton ?

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Vincent Grethen
Responsable d'édition

Dipl?mé de l'Ecole de Journalisme de Louvain La Neuve en Belgique, c'est finalement le monde du contenu en ligne qui m'a permis d'assouvir ma passion pour l'écriture. Depuis plus de 10 ans, j'explore divers secteurs, notamment le bien-être, le médical ou encore le tourisme. Cette polyvalence est mon atout majeur pour capter l'attention des lecteurs et des lectrices. Aujourd'hui, ma plume évolue au rythme des innovations, au service des passionnés de technologie, toujours avec le même plaisir de jouer avec les mots.

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