Le chatbot Meta AI atteint 400 millions d’utilisateurs, comblant ainsi l’écart avec ChatGPT

Fiabilité
à RETENIR

  • Le chatbot Meta AI aurait atteint 400 millions d'utilisateurs mensuels.
  • Le chatbot est intégré aux principaux services de Meta, notamment Instagram, WhatsApp et Facebook.
  • Le PDG Mark Zuckerberg souhaite que Meta AI soit le chatbot le plus utilisé d'ici la fin de l'année.

Le chatbot Meta AI, fonctionnant avec Llama 3.1, compte actuellement 400 millions d’utilisateurs actifs mensuels et se rapproche lentement de ChatGPT en ce qui concerne le nombre d’utilisateurs hebdomadaires.

185 millions d’utilisateurs par semaine sur Llama 3.1

La volonté de Meta d’intégrer son chatbot d’IA dans d’autres services, tels que WhatsApp, donne des résultats apparemment incroyables. Le PDG et président de Meta, Mark Zuckerberg, a récemment déclaré que le chatbot d’IA servait 400 millions d’utilisateurs mensuels, quelques mois seulement après que l’entreprise a annoncé qu’elle étendait cette fonctionnalité à d’autres marchés que les états-Unis.

Outre les utilisateurs actifs mensuels de l’application Threads, Zuckerberg a également indiqué que le nombre d’utilisateurs hebdomadaires s’élevait à 185 millions. Ce chiffre se rapproche du vétéran ChatGPT, qui a récemment reporté à 200 millions d’utilisateurs hebdomadaires. Meta fait état de ces chiffres impressionnants alors que son chatbot IA n’est pas disponible au Royaume-Uni, au Brésil et dans l’UE.

Dans un autre blog, Meta a annoncé que son Llama LLM a été multiplié par 10 depuis l’année dernière. La société a déclaré que ses modèles gratuits ont été téléchargés plus de 350 millions de fois depuis le lancement du Llama en février 2023. Il a déclaré avoir enregistré plus de 20 millions de téléchargements rien que le mois dernier.

Comment expliquer le succès de l’IA de Meta ?

Meta attribue le succès du modèle à sa nature “open source”. Toutefois, l’authenticité de cette affirmation fait l’objet d’un débat car Meta n’a révélé aucune information sur les données d’entra?nement des modèles.

Entre-temps, le facteur à l’origine du succès de Meta AI est plus évident. Le chatbot est librement incorporé dans les principaux services de Meta, notamment WhatsApp, Instagram et Facebook, qui sont utilisés par des milliards de personnes à travers le monde – bien que Meta ne révèle pas activement les statistiques relatives aux utilisateurs.

Comme les modèles de Meta, le chatbot est également libre d’utilisation et peut être utilisé à des fins telles que la rédaction de textes, la génération d’images ou la recherche d’informations sur le web (bien qu’il puisse ne pas être à jour).

Co?ncidant avec les affirmations de Zuckerberg, The Information rapporte que Meta a déjà poussé le chatbot à plus de 3 milliards d’utilisateurs dans le monde. L’article cite deux employés de Meta, qui auraient déclaré que l’IA comptait 40 millions d’utilisateurs actifs par jour. Ils ont ajouté que Zuckerberg souhaite que le chatbot soit l’outil d’IA le plus utilisé d’ici la fin de l’année.

Une adoption mitigée malgré tout ?

Malgré l’enthousiasme de Mark Zuckerberg, le fait que seulement 400 millions d’utilisateurs sur les 3 milliards exposés à l’IA aient adopté l’outil jette une ombre sur son attrait, d’autant plus que cet outil est entièrement gratuit.

Cette performance mitigée pourrait s’expliquer par un manque de familiarité avec l’IA ou par une certaine réticence à l’utiliser, en particulier dans les pays moins développés où se trouve une grande partie des utilisateurs.

The Information souligne également que l’approche agressive de Meta, consistant à intégrer des résultats générés par l’IA dans la barre de recherche, pourrait être en partie responsable de la faible rétention du chatbot. Les utilisateurs l’essaient, mais ne trouvent pas suffisamment de valeur pour y revenir.

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Alexandre Robert
Administrateur de Techopedia France

L'écriture sous toutes ces formes, voici ce qui dirige une partie de ma vie et de mon travail ! A commencer par mes études, à l'EJCAM (Ecole de Journalisme et de Communication d'Aix-Marseille), pour ensuite avoir la chance d'exercer mon métier durant plus de 3 ans au sein de la Presse Quotidienne Régionale des Bouches du Rh?ne : La Provence et La Marseillaise. Pour compléter mon apprentissage éditorial, c'est vers le web que je me suis par la suite tourné, où j'ai eu la chance de poser mes mots sur les sites de Superprof, Food Spring, Decathlon et bien d'autres…

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